* avoir 14 ans à deux heures du matin en train de lire sur mon ipod alors que je devrais dormir
*reaching out (from under the blanket, glowstick)
*expérience profondément solitaire de l'internet
*glowsticks agissant comme des marionnettes mais aussi des liens qui peuvent être envoyés (lancés) et connectés entre eux
*pertinence de performer devant public, interactivité avec talk it vs ce qui se passe autour?
*performance pour caméra (de surveillance?)
*partition / didascali

i shut the lights. it is night.
ii get down on the floor
iii blanket. computer. it is 4 am and you are on the computer when you should not be. you are laying down.
iv listen. is there someone moving or talking or breathing or looking at their phone in the darkness.
v say it. say it. say it. say it.
vi lay down. leave the computer alone. someone is here and you need to sleep
vii you need another source of light. get the glowsticks. they are now your limbs and antennas. reach out.
viii reach for your phone. you cannot sleep. you look at videos. you scroll. the app sings.
ix go to sleep. the lights are off. it is 5 am and you are tired.
x goodbye (notes app version)


*performance vs performing art vs art action
*longue durée

21h38 jeudi 16 novembre; je suis brûlé. je pense et j'écris depuis hier, j'efface, je recommence. je passe 3 heures entières à jaser avec zoé, à remplacer les fonds de mon site web et faire du formattage. je n'écris pas, je travaille à peine. je pense. je ne pense pas. c'est de la bouette up here. je tricote un gant.
je pense à tout ce que je dois faire et m'occuper (source: mon agenda);
  • me mettre à jour sur le comité des coms pour l'expo des finissants
  • participer au forum de mon cours art, design et architecture (que j'aurais tellement dû prendre avant la dernière année de mon bac)
  • avancer et planifier mon projet pour le cours de philippe gagnon (présentation intermédiaire lundi 20 nov.) (je pense rédiger mon testament numérique)
  • répondre mes textos de groupes
  • payer mon hydro
  • répondre à ma tante qui paye pour la stérilisation de ma chatte (bénévole, 1 an et quelque, opération prévue le 12 décembre à 8h am)
  • appeler ma mère
  • aller louer une caméra
  • texter séléna pour aller prendre un café
  • rédiger le présent texte. profondément désolé, ça va plutôt ressembler à une série de note bien en bas du standard que je m'impose habituellement

  • cette session-ci, je voulais tricoter des grandes pièces, et étendre mon corpus visuel. puis j'ai appris que ma mère a un cancer du sein. je me suis dit que j'allais essayer de performer. je ne sais jamais trop comment m'y prendre pour développer une démarche performative. j'ai des gestes, j'ai des objets, j'ai des impros et un flow, mais jamais tout en même temps. à ma performance du 9 novembre, c'était la dernière journée où levi, mon ami/partenaire (qui ne parle pas un mot de français) en visite, était à québec. le lendemain matin, il repartait pour colombus. j'étais stressé et fatigué et pas entièrement présent. je suis retombé sur ma partition, la première vraie que je considère comme telle. je me sens rigide. je n'ai pas vraiment souvenir de la discussion qui a suivi la performance. je sais que l'image de l'enfant sous ses couvertures en pleine nuit en train de lire ou sur sa console a été évoquée; c'est l'une de mes images favorites à évoquer avec mes gestes; j'ai été cet enfant avec une lampe de poche et mon livre, puis l'ado sur tumblr en pleine nuit sur mon petit ipod 4.

    je modifierai probablement ce texte dans les jours à venir, avec un cerveau un peu plus reposé. je le termine avec bénévole couchée sur moi qui ronronne.

    mon plan pour le reste de la session;
  • ne pas tomber en psychose même si je suis vraiment stressé et que les choses me semblent de moins en moins réelles
  • explorer chacun de mes gestes performatifs dans des minis workshop solo, pour les exploiter et trouver leurs flow propres
  • produire une expérimentation de performance pour caméra à présenter à la fin de la session
  • tricoter quand ça me tente et que je suis trop fatigué ou tanné pour faire quoi que ce soit d'autre
  • pas trop m'en faire. c'est juste un bac.